Pensées ²

 En complément de mon Twittlonger, visible icihttps://www.twitlonger.com/show/n_1sre16b , voici un petit article de blog assez personnel. 

On m'a souvent posé la question "A quoi tu penses ? " En effet, je suis souvent  détaché d'un groupe, (je ne vous dis même pas à l'école), un peu comment on dit déjà ? ah oui "Dans la Lune". Et d'un côté, c'est un peu vrai. J'ai un côté utopiste, rêveur, je suis TRES étourdi et maladroit (je répète : ne me demandez jamais de monter un meuble).  Bref, pour beaucoup, "hors-cadre" et décalé par rapport à ce que la société voudrait de moi.

Et ce "A quoi tu penses ? ", question simple en apparence, peut s'avérer très problématique.  Notamment quand les idées se bousculent à la vitesse de la lumière dans ta tête. C'est comme si j'avais plusieurs pages qui s'ouvraient dans ma tête avec certaines qui ne répondent pas. J'oublie souvent des choses,  je peux faire trois-quatre trucs, puis oublier ensuite la dernière action, qui passe à l'as parce que mon attention s'est focalisée sur autre chose. Un exemple tout bête, le café dans la cafetière...rien que ça.  Parfois je disais " oui, maman je viderai le lave-vaisselle", puis vous connaissez la suite, comme le disait déjà Jacque Dutronc  :" J'y pense, puis j'oublie".  Et c'est quand elle revenait qu'elle demandait souvent " Tu as songé à vider le lave-vaisselle ?"  ... Et là, le souvenir qu'elle me disait de le faire se rappelait à ma mémoire.  Forcément après, l'inévitable " tu sais que t'es pas facile, quand même... " me revenait aussi en pleine face. 

Alors, lorsqu'on me demande "à quoi tu penses ?" je réponds ceci : "à plein de choses". 

Soit mon interlocuteur comprend et ne cherche pas plus, soit il cherche plus mais dans ce cas, par quoi je commence ?  D'autant qu'il me perturbe, tu vois pas là que j'étais en train de contempler la rivière, le paysage ou un superbe coucher de soleil et que ça me faisait avoir plein d'idées créatives ?  Histoire d'oublier mes angoisses parce que oui se réveiller avec un mal de tête ce n'est pas du tout agréable. Parfois, je perds tous mes moyens. 

Vous l'avez compris, cette réponse permet aussi de me préserver. Parce parfois je n'ai pas forcément envie de parler, de me confier.  Tout comme je n'ai pas forcément envie d'être dans une pièce où je me sens mal. Et si certains ne peuvent pas comprendre ça, (comme mon beauf'), et bien, tant pis. Je n'ai pas forcément à tout dire, ou à me trouver là où je ne veux pas. 

Maintenant, il faudrait que je trouve un moyen de dire à certains qu'ils sont parfois trop intrusifs.  Ce n'est pas facile. Mais si j'y arrive, j'aurai fait un autre grand pas.

Avant de conclure définitivement ce billet, vous vous demandez surement pourquoi j'ai appelé le texte dans le lien "Z", tout simplement. Mystère... Ou pas.






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